Les informations suivantes ont été préparées pour ce site web par des professionnels de la santé et des spécialistes en matière de santé publique à l’aide de sources gouvernementales canadiennes ainsi que scientifiques et médicales. Elles ne visent pas à donner des conseils médicaux. Demandez toujours conseil à un fournisseur de soins de santé qualifié lorsque vous avez des questions au sujet de la vaccination contre la COVID-19.
Dernière révision: 2021-08-13
La vaccination contre la COVID-19 vous aidera à vous protéger contre la maladie ou la mortalité attribuables au virus. De plus, pour contrer la propagation de la COVID-19 au Canada, il faut qu’un nombre suffisant de Canadiens soient vaccinés pour arrêter la transmission communautaire du virus.
Même si une personne ne meurt pas de la COVID-19, elle peut présenter des complications à long terme, notamment des pertes de mémoire, de la fatigue, des difficultés respiratoires inexpliquées et des dommages aux poumons et au cœur.
Si un nombre suffisant de personnes sont immunisées, le virus a moins de chances de se propager. Nous devons vacciner au moins 85 % à 90 % de la population pour atteindre l’immunité de groupe et retourner à notre vie quotidienne, rouvrir les commerces, revoir et embrasser nos proches.
Non. Tous les vaccins contre la COVID-19 sont gratuits.
Si vous avez reçu un vaccin à ARN messager (Pfizer BioNTech ou Moderna) en première dose, on vous offrira un vaccin à ARN messager en seconde dose. Il est préférable de conserver le même type de vaccin qu’à la première dose, à moins que celui-ci ne soit pas disponible ou ne soit pas connu. Dans un tel cas il est possible de recevoir l’autre type de vaccin à ARN messager. Les deux sont tout aussi sécuritaires et efficaces.
Il est préférable d’administrer un vaccin à ARN messager comme deuxième dose aux personnes qui ont reçu une première dose de l’AstraZeneca, en raison des preuves d’une réponse immunitaire potentiellement meilleure et d’un solide profil de sécurité de ce schéma vaccinal mixte.
Tous les vaccins approuvés par le Canada réduisent efficacement les risques d’hospitalisation et de maladie grave, et ils sont tous efficaces à près de 100 % contre les risques de décès de la COVID-19.
Ce qu’il est important de souligner, c’est qu’il ne faut pas attendre. De nouveaux variants du virus apparaissent et causent davantage de cas, d’hospitalisations et de décès, et la vaccination de masse est la seule façon d’arrêter cela.
D’après les essais cliniques auxquels ont participé des dizaines de milliers de personnes, les vaccins autorisés au Canada se sont révélés très efficaces contre les maladies symptomatiques, les maladies graves, les hospitalisations et les décès.
Bien que certains des nouveaux variants puissent créer des infections post-vaccinales chez des personnes entièrement vaccinées, ces maladies sont généralement très légères et souvent asymptomatiques.
La résistance aux vaccins ressemble davantage à une échelle mobile qu’à un interrupteur. Notre système immunitaire peut continuer de reconnaître et de réagir contre les protéines de spicule, même des formes du virus qui ont subi une mutation. Et nos réponses immunitaires évoluent, devenant généralement plus fortes et plus efficaces au cours d’une infection. Ainsi, même si vous êtes exposé à un variant partiellement résistant, même si vous risquez de contracter une infection post-vaccinale, vous avez de fortes chances d’être protégé contre une maladie grave ou la mort. L’important est de se faire vacciner complètement en recevant deux doses. Il est également important que chacun se fasse vacciner, car moins le vaccin est efficace, plus nous comptons les uns sur les autres pour nous faire vacciner et nous protéger mutuellement.
Même dans le cas des vaccins se révélant moins efficaces contre certaines souches, les fabricants créent de nouvelles versions de leurs vaccins pour qu’ils soient plus efficaces contre ces nouveaux variants, de sorte que vous pourrez probablement recevoir des doses de rappel à l’avenir qui seront efficaces dans les mois à venir. Il est possible que les vaccins soient « mélangés », de sorte que les gens pourraient recevoir un vaccin qui suscite une réponse cellulaire plus forte et un autre qui produit un taux d’anticorps plus élevé.
Pour Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca, deux doses sont nécessaires parce que la première dose « amorce » la réponse immunitaire de votre corps : votre corps apprend à fabriquer des anticorps pour combattre la COVID-19. La deuxième dose « renforce » cette réponse pour une immunité plus forte et plus durable. Les deux doses sont nécessaires pour obtenir une immunité complète.
Le vaccin de Johnson & Johnson a été testé et il a été démontré qu’il protégeait les personnes et leur conférait une immunité avec une seule dose.
Pfizer-BioNTech et Moderna : vaccins à ARNm.
Un petit morceau d’ARNm qui fabrique la protéine de spicule du virus entre dans vos cellules et apprend à votre corps à fabriquer des anticorps contre le coronavirus. Puis l’ARNm est détruit en quelques heures, laissant des instructions derrière lui.
Astra Zeneca et J&J : vaccins à vecteur viral.
Ces vaccins utilisent un virus inoffensif (comme le virus du rhume commun) qui a été affaibli, puis modifié en y ajoutant la protéine de spicule du virus de la COVID-19. Le même processus que celui provoqué par le vaccin à l’ARNm ci-dessus se produit. Le corps est incité à fabriquer des anticorps et à activer d’autres cellules immunitaires.
Aucun de ces vaccins n’interagit avec votre ADN ou le modifie!
Aucun ne contient de coronavirus vivant.
Tous ont des effets secondaires semblables : douleur au point d’injection, fatigue, fièvre ou symptômes grippaux, maux de tête, légères douleurs musculaires/articulaires.
Santé Canada a approuvé l’utilisation des vaccins de Pfizer-BioNTech, de Moderna, d’AstraZeneca et de Janssen (Johnson & Johnson) contre la COVID-19 au Canada.
Non. L’administration de n’importe quel vaccin, y compris le vaccin contre la COVID-19, n’affectera pas les résultats du test de dépistage car il ne s’agit pas d’un vaccin vivant.
La plupart des personnes atteintes de la COVID-19 se rétablissent complètement en quelques semaines. Mais certaines personnes – même celles qui ont eu une version légère de la maladie – continuent de ressentir des symptômes après leur guérison initiale. On dit que ces personnes sont atteintes de la « COVID longue ».
Les personnes âgées et les personnes atteintes de nombreuses affections graves sont les plus susceptibles de présenter des symptômes persistants, mais même les personnes jeunes et en bonne santé peuvent se sentir mal pendant des semaines ou des mois après l’infection.
Les symptômes les plus courants sont la fatigue, l’essoufflement, la toux, les douleurs articulaires, les douleurs thoraciques, les douleurs musculaires ou les maux de tête, les battements cardiaques rapides ou forts, la perte de l’odorat ou du goût, les problèmes de mémoire, de concentration ou de sommeil, les éruptions cutanées ou la perte de cheveux.
La COVID-19 peut également provoquer des lésions organiques au niveau du cœur, des poumons, du cerveau, y compris chez les jeunes, et peut affaiblir les vaisseaux sanguins et provoquer des problèmes persistants au niveau du foie et des reins.
Elle peut en outre provoquer des problèmes d’humeur et de fatigue à long terme. De nombreux effets à long terme de la COVID-19 sont encore inconnus. C’est pourquoi il est important de continuer de s’efforcer de prévenir la propagation de la COVID-19 en se faisant vacciner, en portant des masques et en maintenant la distanciation physique lorsqu’on se trouve à l’intérieur dans une foule.
Si la plupart des enfants qui contractent la COVID-19 sont asymptomatiques ou présentent des symptômes légers, ceux qui présentent un syndrome inflammatoire multisystémique peuvent avoir des réactions plus graves au virus. Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) est une affection rare qui se produit lorsque différentes parties du corps – y compris, notamment. le cœur, les poumons et la peau – présentent une inflammation. Les symptômes de cette maladie peuvent inclure de la fièvre, des douleurs abdominales, des problèmes cardiovasculaires et des problèmes neurologiques. Le MIS-C peut se développer et montrer une réponse de 4 à 6 semaines après l’infection par la COVID-19. Les enfants atteints du MIS-C ont des réponses immunitaires qui réagissent de manière plus agressive au virus, et plutôt que de créer une protection, le virus pousse le système immunitaire à attaquer les tissus de l’organisme. Chez les enfants atteints du MIS-C, 60 % sont des garçons et l’âge moyen est de 9 ans. Si le MIS-C est identifié à un stade précoce, il peut être traité, mais s’il n’est pas traité, il peut être fatal.
On peut réduire le risque de MIS-C en faisant vacciner les enfants contre la COVID-19 lorsqu’ils y sont admissibles.